C’est près de Paris, à Fontenay-aux-Roses, qu’ont eu lieu les Assemblées générales de l’Institut séculier féminin du Cœur de Jésus et de la Famille Cor Unum du 28 juillet au 5 août 2022. Nous avons demandé à certaines de nos soeurs présentes de revenir sur cette expérience.

Paroles de déléguées…

Travail en assemblée

Le travail des Assemblées

« Quelle chance d’avoir été choisie comme déléguée pour représenter mes sœurs lors des assemblées de la famille Cor Unum et de l’ISFCJ, même si on a beaucoup écouté, travaillé, voté ! C’était pour moi la première fois et cela a été une opportunité formidable de découvrir les premiers jours ce que vivaient les membres de la famille en Asie mais aussi aux États-Unis, en Afrique, en Europe et même en Inde, même si nos membres y sont encore peu nombreux.
Il était passionnant de découvrir l’état du monde et de l’Église à travers leur présentation, avec ses tensions et tentations de repli sur ses croyances et de défiance envers celui qui ne pense pas comme nous, passionnant de se dire que ce monde nous l’aimons et nous voulons y être témoin de l’espérance et de la joie qui nous animent. Cela permettait de prendre du recul par rapport à la situation de son propre pays et des crises traversées. »

 

« Une  Assemblée Générale, c’est bien sûr tout d’abord, toute une partie de travail « officiel » : rapports d’activité, rapports financiers, orientations à définir. Ce sont des débats, des votes, des questions… et tout cela demande un admirable travail en amont. C’est aussi un temps de rencontres et d’échanges fraternels. Frères et sœurs venus des quatre coins du monde, richesse des cultures, partages conviviaux. Comme j’ai regretté de n’avoir pas davantage réactualisé mes connaissances en anglais pour mieux communiquer avec tous ! »

la chapelle

La chapelle de la résidence Lantéri

« Ce que je retiens tout spécialement : c’est d’abord la vitalité de la Famille Cor Unum et de l’ISFCJ en particulier, c’est aussi le souci d’être bien ancrés dans le monde, ouverts à toutes les cultures. Et puis, il y a la volonté de rester fidèles au projet des fondateurs tout en sachant reconnaître des appels nouveaux pour le monde d’aujourd’hui. Et maintenant ? Il nous reste à mettre en œuvre les orientations votées en Assemblée. C’est une invitation à faire confiance à l’Esprit Saint, pour une fidélité créatrice qu’il saura nous accorder ! »

Le ciel de Paris« Ce fut l’occasion de se laisser porter par l’espérance en élaborant ensemble un message qui dise notre désir d’amour pour le monde dans une sobriété heureuse et réaffirme combien il est nourrissant pour notre vie de consacrée de se mettre à l’écoute des souffrants, des exclus, des pauvres et des personnes en périphéries de toutes sortes. Cela a renouvelé mes forces pour choisir de répondre à nouveau à la voix du Seigneur qui disait  : Qui enverrai-je ? Qui ira pour nous ? Alors je lui ai dit : Me voici, envoie-moi (Is 6,8). »